Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a présenté hier en Conseil des ministres le projet de « taxe Gafa » qui prévoit de prélever 3 % du chiffre d’affaires des grandes entreprises du numérique. Dans une tribune publiée sur le site du Point, Frédéric Mazzella et Jean-David Chamboredon, coprésidents de France Digitale, une association de professionnels du numérique, estiment que cette taxe passe à côté de son objectif.
« Comme toute taxe sur le chiffre d’affaires, elle est profondément inéquitable. Contrairement à une taxe sur la valeur ajoutée ou sur les profits, un taux unique appliqué au chiffre d’affaires peut avoir un impact très différent suivant les entreprises concernées : un groupe déficitaire peut se retrouver taxé de même qu’un groupe acquittant l’essentiel de ses impôts en France. […] Au-delà de ces risques, nous avons un regret majeur : cette taxe passe à côté d’un objectif politiquement légitime. À trop passer de temps sur le débat autour de la meilleure “taxe Gafa”, nous ratons celui essentiel de la “data”. […] C’est précisément là que la taxe devrait intervenir, au niveau de ces services qui créent de la valeur en monétisant les données personnelles des internautes français. » Frédéric Mazzella et Jean-David Chamboredon
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