L’ONU a établi en 1975 le 8 mars comme la journée internationale consacrée aux droits des femmes. Rédactrice du magazine de l’ONG Amnesty International, Julie Jeannet estime dans le quotidien suisse Le Temps que la précarité menstruelle reste un obstacle majeur à l’égalité femmes-hommes.
« La santé menstruelle ne devrait pas être un luxe. Pourtant, de par le monde, 500 millions de femmes et de filles n’ont pas accès aux protections hygiéniques. Elles doivent recourir à des chiffons, du papier ou parfois de la terre, ce qui entraîne souvent des infections. En Afrique, une fille sur 10 manque l’école chaque mois, faute de protection. Le tabou menstruel pèse lourd sur les droits des femmes. Sans accès aux protections hygiéniques, d’autres droits comme celui à la santé ou à l’éducation sont compromis. […] L’égalité ne sera jamais atteinte sans briser le tabou menstruel. […] Les protections hygiéniques doivent être accessibles à toutes, y compris aux femmes migrantes, à celles qui vivent dans la rue ou qui sont en prison. Une femme ne devrait jamais avoir à choisir entre se nourrir ou porter un tampon. » Julie Jeannet
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