Le président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, a gracié hier deux prisonniers politiques emblématiques, le député Franck Diongo, condamné en 2016 à cinq ans de prison, et l’avocat Firmin Yangambi, accusé d’avoir tenté d’organiser une insurrection et condamné à mort en 2010. Le directeur de cabinet du chef de l’État, Vital Kamerhe, a annoncé cette décision sur la chaîne publique RTNC en précisant qu’au total, 700 personnes arrêtées entre 2015 et 2018 pour des faits politiques seraient « libérées sous peu ». Le 2 mars, Félix Tshisekedi avait assuré faire « de la réduction des tensions » dans le pays « un objectif majeur ». Il a été investi président de la RDC le 24 janvier, mettant fin à 21 ans de pouvoir de la famille Kabila (Laurent-Désiré de 1997 à 2001, puis son fils Joseph). Alors que l’UE avait exprimé des « doutes sérieux » sur la validité de cette élection, l’opposant Martin Fayulu avait affirmé que Félix Tshisekedi devait sa victoire à un accord conclu avec Joseph Kabila.
Inscrivez-vous pour poursuivre votre lecture !
Essayez gratuitement Brief.me pendant 30 jours.
Sans engagement ni carte bancaire.
Trier par :
Brief.me est un média indépendant et sans publicité, on est très à cheval sur la protection de vos données personnelles. Elles restent bien au chaud chez nous. Nous avons cependant besoin de déposer des cookies pour vous offrir la meilleure expérience possible. Êtes-vous d’accord ?
Pour vous offrir la meilleure expérience sur notre site, nous utilisons des cookies.