Un article du projet de loi relatif à la croissance et à la transformation des entreprises (Pacte), en cours d’examen au Parlement, autorise l’État à privatiser le groupe ADP (ex-Aéroports de Paris), dont il détient 50,6 % du capital. La privatisation est le fait pour un État de transférer le contrôle d’une entreprise publique au secteur privé, en abandonnant sa position d’actionnaire majoritaire (détenant plus de 50 % du capital). Une privatisation se matérialise par une vente d’actions de l’État à des entreprises privées ou en bourse. Depuis janvier 2018, les recettes issues de ces cessions, qui abondaient jusqu’alors le budget de l’État, alimentent un fonds pour l’innovation doté de 10 milliards d’euros à son lancement, issus de précédentes recettes, et dont les revenus de placement doivent servir à financer des projets innovants. En privatisant, l’État renonce à des gains futurs, les dividendes d’actions qu’il aurait pu percevoir s’il était resté actionnaire.
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