23 mars 2019

On revient au début

La protection des océans

Le navire italien Grande America, qui a sombré dans l’océan Atlantique, au large des côtes françaises, le 12 mars, contenait 1 050 tonnes de matières dangereuses, selon un inventaire rendu public jeudi par la préfecture maritime de l’Atlantique. Autre symbole de la pollution des océans, une baleine échouée dimanche près de la ville de Mabini, au sud de l’archipel des Philippines, est morte parce qu’elle avait ingéré 40 kg de sacs plastiques, selon le musée d’histoire naturelle philippin D’ Bone Collector Museum, qui a effectué son autopsie. En réaction, plusieurs associations de défense de l’environnement ont appelé à améliorer la gestion des déchets plastiques et à réduire leur usage, pour mieux préserver les océans et leur biodiversité. La lutte contre la pollution des océans s’est développée à partir de la fin des années 1960 et s’est renforcée progressivement à l’initiative d’organisations internationales et d’ONG.


À l’origine

La pollution en mer s’est amplifiée au fur et à mesure du développement de la marine marchande, de l’industrialisation de la pêche et de l’installation de plateformes pétrolières, donnant lieu à des rejets de déchets et de polluants mettant en péril certaines espèces animales. L’intérêt pour la préservation des océans s’est accru à la fin du XIXe siècle dans le sillage du développement de l’océanographie, qui vise à mieux comprendre le fonctionnement des océans et des écosystèmes marins. À partir des années 1950, les documentaires d’explorateurs comme le Français Jacques-Yves Cousteau ou l’Autrichien Hans Hass ont popularisé la nécessité de protéger les océans. En 1959 s’est réunie pour la première fois l’Organisation maritime internationale, une agence des Nations unies créée par une convention de 1948, qui a d’abord cherché à encadrer la navigation. Elle a étendu ses actions à la prévention de la pollution marine à partir de 1967, après l’échouage près des côtes britanniques du pétrolier Torrey Canyon.

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