Les Forces démocratiques syriennes, une alliance arabo-kurde soutenue par les États-Unis, ont annoncé samedi « l’élimination totale du soi-disant califat » de l’organisation djihadiste État islamique, également appelée « Daech », avec la prise du village de Baghouz, dans le sud-est de la Syrie. Pour Jean-Christophe Ploquin, rédacteur en chef à La Croix, la menace n’est pas pour autant écartée.
« De nombreuses cellules de Daech restent actives et les conditions d’une révolte se drapant dans les oripeaux du fanatisme religieux sont toujours présentes. En Syrie et en Irak, les populations sunnites resteront perméables à une surenchère violente tant qu’elles resteront marginalisées par les pouvoirs en place. […] En France et en Europe aussi, les facteurs pouvant conduire à des actes terroristes n’ont pas disparu. Souvent d’ordre social, culturel, psychologique, ils font l’objet de politiques publiques sectorielles qui ne seront efficaces que dans la durée. Signe d’une crise protéiforme – politique, économique, civilisationnelle – parcourant la plupart des pays musulmans, le terrorisme islamiste restera encore longtemps une lourde menace. » Jean-Christophe Ploquin
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