14 des 15 membres du Conseil de sécurité de l’ONU ont rejeté hier soir la décision de Donald Trump de reconnaître la souveraineté d’Israël sur le plateau du Golan, pris à la Syrie en 1967. Éditorialiste au Monde, Alain Frachon considère que la décision du président américain crée un dangereux précédent [€].
« Trump vient de faire sauter ce qui formait un pan du droit international au Moyen-Orient et ailleurs. […] On aimerait savoir ce qu’en pensent les juristes du département d’État, pour qui le Golan a toujours été syrien. Magnanime, le roi du “deal” régale du même coup ses amis Vladimir Poutine et Xi Jinping. Si les États-Unis acceptent le principe du changement des frontières par la force, sur quoi reposent les sanctions qu’ils ont décidées contre la Russie pour avoir annexé la Crimée ? Sur quoi se fonde la contestation américaine des faits accomplis chinois en mer de Chine du Sud ? Le précédent Golan ne manque pas de potentiel. » Alain Frachon
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