Le Parlement australien a adopté hier un projet de loi instaurant des peines de prison pour les cadres dirigeants des réseaux sociaux ne retirant pas promptement les images d’actes terroristes, de meurtres, de viols, de tortures et d’enlèvements. Les plateformes encourent des amendes pouvant aller jusqu’à 10 % de leur chiffre d’affaires et leurs cadres dirigeants risquent jusqu’à trois ans de prison. Plusieurs organisations ont critiqué cette nouvelle loi jugée trop sévère vis-à-vis des plateformes et votée sans concertation suffisante après la diffusion en direct sur Facebook d’un massacre perpétré le 15 mars dans deux mosquées de Christchurch en Nouvelle-Zélande par son auteur. Dans une tribune publiée le 30 mars, le fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, a appelé les pouvoirs publics dans le monde à jouer un « rôle plus actif » pour réguler Internet.
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