14 représentants de peuples indigènes de différents continents, dont trois du Brésil, lancent dans Le Monde un appel à s’opposer aux projets du président brésilien, Jair Bolsonaro, qu’ils accusent de détruire la nature [€] et de menacer la vie des peuples indigènes.
« Aujourd’hui nous sommes particulièrement inquiets de la situation au Brésil, depuis l’élection du nouveau président Jair Bolsonaro. Depuis 100 jours nous vivons les prémices d’une apocalypse, dont les peuples indigènes sont les premières victimes. […] Que cela soit clair : nous sommes catégoriquement opposés à toute déforestation, toute plantation de soja ou tout élevage de bétail sur les terres indigènes. Nous cultivons la terre pour nourrir nos peuples et non pour nourrir des animaux à l’autre bout du monde. […] Le gouvernement de Bolsonaro menace le système de santé déjà fragile établi aux peuples indigènes et met en danger leur vie en ayant autorisé 86 nouveaux pesticides dès les deux premiers mois de son arrivée au pouvoir. Alors que de 2010 à 2016, les autorisations ont toujours été inférieures à 20 par an. »
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