Ancien collaborateur du cofondateur de WikiLeaks Julian Assange, le journaliste britannique James Ball estime dans The Atlantic que celui-ci, arrêté jeudi au Royaume-Uni, doit au moins être défendu pour les révélations qu’il a permises.
« Les accusations portées contre Assange sont liées aux fuites de Chelsea Manning en 2010, jugées d’intérêt public par quelques-uns des journaux les plus importants et les plus sérieux de la planète qui en ont publié des révélations dans leurs pages. Ces documents ont été fournis par une source qui pensait agir au nom de l’intérêt public, sans volonté de nuire ni motivation pécuniaire. La combinaison entre un lanceur d’alerte qui agit au nom de ses idées (plutôt que pour des raisons financières) et une décision éditoriale de la part de grands médias, c’est le socle même du journalisme d’intérêt public. Toute tentative de remettre cela en cause ou d’en faire une infraction en utilisant un détail technique pour l’apparenter à du piratage, menace le journalisme de qualité et la liberté des médias. » James Ball
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