27 avril 2019

On revient au début

Le bilan du Parlement européen sortant

La dernière session plénière du Parlement européen s’est déroulée du 15 au 18 avril, clôturant la VIIIe législature débutée après les élections européennes de 2014. Durant leur mandat, les députés ont eu à faire face à l’afflux de migrants, à des attentats terroristes dans plusieurs États membres et à une multiplication des menaces sur l’environnement, tout en jouant un rôle important dans certaines décisions portant sur la vie numérique ou le travail et en exerçant un contrôle des institutions.


Le concept

Le Parlement européen dispose de pouvoirs législatifs, budgétaires et de contrôle des institutions. C’est la seule organisation de l’UE dont les membres sont élus au suffrage universel direct. Elle comptait 751 députés lors de la dernière législature. L’Allemand Martin Schulz, puis l’Italien Antonio Tajani à partir de janvier 2017, ont assuré le rôle de président de l’assemblée. Assistés dans cette fonction par 14 vice-présidents, ils étaient chargés d’animer les débats lors des sessions plénières. Celles-ci se tiennent à Strasbourg quatre jours par mois, à l’exception du mois d’août. Des sessions supplémentaires sont également organisées à Bruxelles. Dans l’hémicycle, les députés sont répartis par affiliation politique. Chaque groupe est composé d’au moins 25 membres élus dans au moins un quart des États membres. Il y avait huit groupes politiques lors de cette VIIIe législature. Les députés sont également répartis dans 20 commissions, qui étudient les propositions législatives soumises par la Commission européenne et préparent le travail des sessions plénières. Pour être adoptés, les textes votés par le Parlement européen doivent également l’être par le Conseil de l’UE, qui réunit les ministres compétents des États membres en fonction des sujets abordés.

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