Le reporter indépendant Gaspard Glanz a été interpellé pour outrage sur personne dépositaire de l’autorité publique samedi dernier pendant la 23e journée de mobilisation des « Gilets jaunes » et s’est vu interdire par un juge de « paraître » à Paris les samedis jusqu’au mois d’octobre. « Journaliste, c’est aussi avoir une carte de presse », a déclaré hier matin le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, sur Franceinfo. Gaspard Glanz n’est pas titulaire de cette carte. Depuis 1936, une commission est chargée de délivrer une « carte d’identité des journalistes professionnels ». Cette commission est composée à parité de représentants des éditeurs de journaux et de syndicalistes élus par les journalistes. Peuvent y prétendre les personnes tirant la majeure partie de leurs ressources d’une activité journalistique. Dans le cas d’une personne rémunérée en droits d’auteur comme Gaspard Glanz et non en salaire, la commission peut considérer que l’activité d’auteur prend le pas sur celle de journaliste et refuser l’attribution de la carte. Si elle n’est pas obligatoire pour exercer le métier de journaliste, elle peut se révéler nécessaire pour obtenir des accréditations ou accéder à certains lieux.
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