Depuis lundi et jusqu’à demain, les représentants de 132 pays sont réunis à Paris pour finaliser un rapport d’évaluation sur la biodiversité. Interrogé par le site d’information suisse Heidi.news, Raphaël Arlettaz, professeur de biologie de la conservation à l’Université de Berne, estime que les problèmes soulevés par le déclin de la biodiversité sont largement sous-estimés.
« Contrairement au changement climatique, qui est désormais perceptible à travers des étés plus chauds ou la fréquence accrue des événements météorologiques extrêmes, les gens ne réalisent pas encore l’ampleur de la perte de biodiversité. Tout juste peut-on se rendre compte qu’il y a beaucoup moins d’insectes écrasés sur les pare-brises qu’il y a 15 ans. Et pour cause, 70 % de leurs populations ont désormais disparu d’Europe centrale. […] La prise de conscience de l’urgence climatique par la société civile a déjà pris 30 ans. Tandis que le déclin tous azimuts de la biodiversité, aux conséquences encore plus désastreuses que la destruction du climat, effleure à peine les consciences. » Raphaël Arlettaz
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