Pour Guillaume Tabard, éditorialiste politique au Figaro, la démission hier soir de Laurent Wauquiez de la présidence du parti Les Républicains était devenue inévitable [€] après les 8,5 % des voix récoltés aux élections européennes par la liste soutenue par le parti de droite.
« Trois explications principales ont été données au score humiliant de la liste de François-Xavier Bellamy. La ligne politique d’abord, fixée par le président de LR et incarnée par la tête de liste, jugée trop droitière, identitaire ou conservatrice par ceux qui veulent aujourd’hui décider de l’avenir de la droite. Le vote “utile” ensuite, qu’Emmanuel Macron a habilement brandi pour attirer des électeurs de droite qui ne voulaient pas que la première place revienne au Rassemblement national. Au-delà de la question de la ligne, il y avait enfin un problème personnel Wauquiez. Populaire auprès des militants, le président de LR n’a pas réussi à tordre le cou à un procès récurrent en insincérité, qu’il a alimenté lui-même par un certain nombre d’erreurs ou de maladresses. […] Y compris au sein de la sensibilité conservatrice de la droite, on a parfois entendu: Bellamy, oui, Wauquiez, non. » Guillaume Tabard
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