Boris Johnson a dominé aujourd’hui le premier tour du vote des députés conservateurs pour la succession de Theresa May à la tête de leur parti avec 114 voix, devant Jeremy Hunt (43 voix), Michael Gove (37 voix) et six autres candidats. Les deux finalistes du processus seront départagés par les adhérents. Dans un éditorial non signé, Bloomberg estime que l’ensemble des prétendants sont détachés des réalités, en particulier sur le Brexit.
« Alors que les candidats dévoilaient leurs programmes cette semaine, les promesses d’impôts et de dépenses irresponsables ont prévalu. Des approches peu plausibles du Brexit ont été proposées. […] Presque tous les candidats semblent se contenter d’éluder les complexités, à l’instar de May. Et ceux qui les affrontent plus directement en paient le prix. En fait, le seul candidat des conservateurs proposant de faire ce qui est vraiment sensé – soumettre le problème à la population lors d’un deuxième référendum – s’est retiré honteusement. […] Le Royaume-Uni se lance dans une voie extrêmement dangereuse, sans portes de sortie évidentes. »
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