Un chercheur américain et deux allemands ont publié hier une étude selon laquelle le bitcoin, une monnaie électronique, génère 22 millions de tonnes d’émissions de CO2 par an, presque autant que le Sri Lanka. Les transactions en bitcoin, qui sont chiffrées, exigent un travail de validation effectué par des utilisateurs de la monnaie, appelés « mineurs », nécessitant un équipement informatique puissant. Les chercheurs ont mis au point une méthode de calcul originale, qui s’appuie sur les adresses IP des « mineurs » pour les localiser et déterminer le type d’énergie (charbon, hydraulique, etc.) utilisé pour produire l’électricité qu’ils consomment. L’an dernier, des chercheurs de l’université de Hawaï ont évalué que si la population mondiale adoptait massivement le bitcoin, cette monnaie pourrait provoquer une hausse de 2 °C de la température mondiale en seulement 16 ans.
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