Deux millions de personnes, soit deux fois plus que la semaine dernière selon les organisateurs, ont manifesté hier à Hong Kong pour réclamer le retrait définitif d’un projet de loi facilitant l’extradition des justiciables et la démission de la Première ministre. Éditorialistes pour le média américain Bloomberg, Nisha Gopalan et Matthew Brooker estiment que le mouvement a pu obtenir la suspension de ce projet, annoncée samedi, car contrairement au mouvement pro-démocratie de 2014, Occupy Central, il bénéficie du soutien des entreprises.
« Les manifestants de Hong Kong ont obtenu une victoire éclatante. […] Cela amène à se demander ce qui a été différent cette fois. La réponse la plus évidente est le rôle joué par les entreprises. Occupy Central bénéficiait d’un soutien limité des entreprises et le peu de sympathie qu’il y avait s’est évanoui au fil des semaines, tandis que le coût pour elles augmentait. En revanche, l’opposition au projet de loi sur l’extradition a réuni des éléments variés de la société hongkongaise, des groupes civils et professionnels aux organisations religieuses en passant par les professions juridiques. » Nisha Gopalan et Matthew Brooker
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