L’Iran a déclaré hier que ses réserves d’uranium enrichi dépasseraient fin juin la limite fixée par l’accord de 2015, dont les États-Unis se sont retirés en mai 2018. Les États-Unis ont annoncé ce matin l’envoi de 1 000 militaires au Proche-Orient en réponse à l’attaque qu’ils ont attribuée à l’Iran de deux navires dans le golfe d’Oman jeudi dernier. Journaliste au Point et spécialiste des questions internationales, Luc de Barochez pense que Donald Trump sous-estime le risque d’une escalade menant à un conflit.
« Les faucons de l’administration américaine croient que la République islamique, épuisée par les sanctions, finira par se soumettre : soit elle capitulera, soit elle sera renversée par une population excédée par les privations. Dans les deux cas, dit-on à Washington, la guerre serait évitée. Le pari est périlleux pour Donald Trump, qui est d’ores et déjà en campagne pour sa réélection en novembre 2020. Car un troisième scénario est fort possible : celui de l’escalade de la part d’un régime iranien qui n’aurait plus rien à perdre. […] Un conflit présenterait un triple inconvénient pour Trump : un pétrole plus cher ; un renoncement à sa promesse d’extirper les États-Unis du bourbier moyen-oriental ; un renforcement stratégique de la Russie et surtout de la Chine. » Luc de Barochez
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