L’Autorité de sûreté nucléaire, une organisation indépendante qui agit au nom de l’État, a annoncé jeudi que le réacteur EPR en construction à Flamanville, dans la Manche, dont la mise en service était prévue cette année, ne pourrait pas ouvrir tant que huit soudures qui traversent son enceinte en béton n’auront pas été réparées. Le chantier de l’EPR de Flamanville a été lancé en 2007, pour une mise en service initialement prévue en 2012. Les réacteurs nucléaires sont classés en générations, en fonction des technologies utilisées et de leur date de mise en service. L’essentiel des réacteurs aujourd’hui en fonctionnement appartiennent à la deuxième génération. La troisième est incarnée en France par le projet EPR (European Pressurized Reactor) initié par Areva. Elle ne présente pas de rupture majeure par rapport à la précédente, mais ses promoteurs lui prêtent trois avantages : plus de sécurité, une meilleure utilisation des combustibles et une plus grande efficacité économique. Un seul EPR a pour l’instant été mis en service, en Chine en juin 2018. Les autres actuellement en construction, en Finlande et au Royaume-Uni, accumulent également des retards.
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