Chroniqueur au Washington Post, Henry Olsen estime que la victoire du candidat social-démocrate dimanche à la mairie d’Istanbul, en Turquie, démontre que les démocraties qui adoptent des mesures allant à l’encontre de l’État de droit ne remettent pas pour autant en cause la liberté de vote.
« Erdogan est l’un des leaders mondiaux arrivés récemment au pouvoir grâce à un mélange de nationalisme, de religion et de croissance économique basée sur le secteur privé. Ces dirigeants – dont Viktor Orban en Hongrie et Andrzej Duda en Pologne – ont suscité des critiques pour des actions que des démocraties plus matures ne toléreraient pas, comme un contrôle plus grand des médias détenus ou financés par l’État. […] Erdogan, pour sa part, a emprisonné des journalistes et poursuivi des milliers d’opposants politiques soupçonnés de terrorisme, mais la Turquie et les autres gouvernements nationalistes ne se sont pas engagés dans la suppression totale de l’opposition politique, qui caractérise les régimes non libres. […] Dans chacun de ces pays, les principales institutions qui organisent des élections restent compétentes et indépendantes : il n’y a pas de bourrage d’urne. L’élection de dimanche montre à quel point ces libertés fondamentales sont vitales. » Henry Olsen
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