Les chefs d’État et de gouvernement de l’Union européenne se sont mis d’accord mardi soir sur les noms de quatre personnalités qu’ils souhaitent voir occuper les principaux postes de l’UE. Le correspondant du quotidien suisse Le Temps à Paris, Richard Werly, juge que ces tractations ont montré que l’Union européenne obtenait davantage de résultats par la concertation que par les coups de force que privilégient certains États membres.
« Il fallait effacer ces journées et ces nuits de négociations sans issue. Fracturée, incapable de s’entendre sur les noms de ses futurs responsables, l’Union européenne apparaissait en panne d’intérêt général. […] Seuls les compromis dûment préparés et rodés dans les capitales ont des chances d’aboutir. L’idée très française d’une Europe qui doit être brusquée, où la trop puissante Allemagne devrait être moins influente, n’est pas adéquate. Idem pour le tapage national et démagogue, version Salvini, de la part de ce grand pays qu’est l’Italie. L’UE ne peut avancer que lorsque la volonté commune est au rendez-vous. La crise de ces jours-ci puis son dénouement viennent de nouveau de le prouver. » Richard Werly
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