Face aux sanctions imposées par les États-Unis, l’Iran a commencé aujourd’hui à enrichir son uranium au-delà des niveaux autorisés dans l’accord de Vienne passé en 2015 avec les États-Unis et plusieurs autres grandes puissances. François Nicoullaud, ancien ambassadeur de France à Téhéran, estime dans le site d’information sur le monde arabe Orient XXI qu’il sera compliqué de revenir aux termes de l’accord, mais que des concessions mutuelles peuvent être trouvées.
« Les Iraniens continuent d’attendre beaucoup de l’Europe, trop sans doute. Elle ne convaincra pas Donald Trump de revenir dans l’accord de Vienne, ni les Iraniens de le renégocier. Reste une voie étroite, celle de concessions mutuelles limitées que chaque côté pourrait présenter comme une victoire. Trump, au fond, serait heureux de pouvoir afficher à l’approche de l’élection présidentielle le succès diplomatique qui manque à son palmarès. Les Iraniens seraient soulagés de tout répit qui leur serait accordé. Des exemptions pétrolières contre un ralentissement de leur programme nucléaire devraient faire l’affaire. Encore faut-il que les Européens acceptent de jouer les intermédiaires, donc de prendre des risques. » François Nicoullaud
Inscrivez-vous pour poursuivre votre lecture !
Essayez gratuitement Brief.me pendant 30 jours.
Sans engagement ni carte bancaire.
Trier par :