Depuis le 1er janvier, 76 femmes ont été tuées par leur compagnon ou par leur ex, selon un décompte réalisé par des militantes sur une page Facebook. Samedi dernier, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées à Paris pour réclamer une plus grande mobilisation contre les féminicides. Reconnu dans le Code pénal de plusieurs pays d’Amérique latine, le féminicide est un terme employé par l’ONU. Il est entré dans l’édition 2015 du dictionnaire Le Petit Robert, où il est défini comme le « meurtre d’une femme, d’une fille en raison de son sexe ». Ainsi, une femme assassinée par son conjoint parce qu’elle veut le quitter est victime d’un féminicide, mais ce n’est pas de façon évidente le cas d’une bijoutière tuée lors d’un cambriolage. Le féminicide n’a pas d’existence légale en France. Depuis 2017, le sexisme est considéré comme une circonstance aggravante dans un crime ou un délit contre une personne, au même titre que le racisme et l’homophobie, mais la victime peut être un homme comme une femme.
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