La Russie livre depuis vendredi à la Turquie des parties du système de défense antiaérienne S-400 que celle-ci lui a commandé en 2017. Une batterie de S-400 consiste en un centre de commande, plusieurs stations radar mobiles et des véhicules de lancement équipés de missiles dont certains peuvent atteindre jusqu’à 400 km. Ces livraisons suscitent des tensions entre la Turquie et ses 28 partenaires de l’Otan, un membre n’étant pas censé acheter du matériel militaire à un pays qui ne fait pas partie de l’organisation. En juin, le secrétaire américain à la Défense avait averti que le déploiement des S-400 était incompatible avec celui de l’avion américain F-35, dont une centaine d’exemplaires doivent être livrés à la Turquie. Il avait donné à la Turquie jusqu’au 31 juillet pour annuler les livraisons de S-400, sous peine d’être exclue du programme des F-35.
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