Depuis le 4 juillet, le Japon limite ses exportations vers la Corée du Sud de produits essentiels à la fabrication de smartphones et d’objets connectés, augmentant les tensions diplomatiques entre les deux pays. Evan Medeiros, professeur d’études asiatiques à l’université américaine de Georgetown et ancien membre du Conseil de sécurité national sous la présidence de Barack Obama, estime que les États-Unis doivent intervenir.
« Les États-Unis peuvent et doivent agir, mais avec discrétion. Washington est le seul acteur que les deux parties écouteront. […] Il y a un précédent à cela. En 2014, lors d’un creux dans les relations entre Séoul et Tokyo, le président Barack Obama avait discrètement organisé une rencontre entre les dirigeants des deux pays pendant un sommet international. […] Cette discussion privée avait enrayé la chute, fixé des bases et créé un cadre pour reconstruire des liens. Surtout, les dirigeants étaient convenus que les disputes sur leur histoire ne devaient pas saper leur coopération en matière de sécurité. Ils avaient décidé de reprendre et d’accroître leur coopération dans la défense face à la menace nucléaire nord-coréenne. » Evan Medeiros
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