Après les articles ayant mené à la démission du ministre de la Transition écologique François de Rugy la semaine dernière, Sofia Wickberg, chercheuse au Centre d’études européennes de Sciences Po, explique dans Le Monde que les démissions à la suite de telles révélations sont encore plus courantes en Suède [€].
« Comment auraient réagi nos voisins européens face à de telles révélations ? L’exemple le plus cité est sans nul doute celui de la Suède, et pour cause. La démission y est considérée comme une réponse normale à une accusation sérieuse de violation de la loi ou des normes éthiques. […] Elle sert généralement de fusible pour protéger le parti et le Parlement de l’opprobre. Si la personne est évincée, l’institution peut espérer être préservée. […] La culture de la démission suédoise s’explique en partie par la préférence pour les sanctions politiques plutôt que juridiques. De même se comprend-elle à l’aune du mode de scrutin. Le scrutin de liste suédois, par opposition au scrutin uninominal français ou britannique, facilite sans doute le recours à la démission, en dépersonnalisant la politique. » Sofia Wickberg
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