Plusieurs manifestations, autorisées ou non, ont eu lieu en Russie depuis l’annonce mi-juillet de l’invalidation de la candidature de plusieurs figures de l’opposition pour l’élection du Parlement de Moscou début septembre. Éditorialiste du quotidien néerlandais De Telegraaf, Pieter Waterdrinker estime que le président russe, Vladimir Poutine, fait face à une jeunesse qui n’a plus peur de la répression.
« Les Russes sont nombreux à en avoir assez de la corruption, de la répression des opposants politiques, d’une justice inique et d’une presse muselée. Jusqu’à présent, le Kremlin a réussi à jouer la carte du conspirationnisme. Selon cette vision des choses, les révoltes comme celles de 2014, place Maïdan à Kiev, ont été orchestrées depuis l’étranger. Mais sous l’effet des médias sociaux et des voyages à l’étranger, la psyché et les aspirations des jeunes Russes évoluent et le Kremlin ne veut rien savoir. L’ancienne génération servile, qui porte en elle le souvenir de la terreur de l’Union soviétique, se réduit. La jeunesse russe semble ne plus avoir peur. » Pieter Waterdrinker
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