La Première ministre islandaise, Katrin Jakobsdottir, a participé hier à l’inauguration d’une plaque – portant un texte titré « lettre pour l’avenir » – à la mémoire de l’Okjökull, premier glacier de l’île disparu sous l’effet du réchauffement climatique. Éditorialiste à La République des Pyrénées, Jean-Marcel Bouguereau note que ce geste symbolique est un rappel de l’inaction humaine face au changement climatique.
« Jusqu’ici, on dévoilait des plaques commémoratives pour rendre hommage à tel résistant “mort pour la France”… Mais jamais encore nous n’avions vu plaque à la mémoire d’un trésor disparu de la nature, pour cause de changement climatique. […] Il y a quelque chose de funeste dans cette “lettre pour l’avenir” : “Ce monument atteste que nous savons ce qui se passe et ce qui doit être fait.” En parlant de “décès” et de “disparu”, les scientifiques espèrent remobiliser une opinion qui ne sait guère quoi faire contre le réchauffement. Mais c’est aussi une manière de prendre à témoin les générations futures de notre impuissance coupable. » Jean-Marcel Bouguereau
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