L’Organisation mondiale de la santé, une agence de l’ONU, estime dans un rapport publié jeudi que les niveaux de microplastiques présents dans l’eau potable, en bouteille ou du robinet, ne semblent pas, « aux niveaux actuels », présenter de danger pour la santé, mais déclare ne disposer que d’informations limitées et appelle à une évaluation plus approfondie. Dans son rapport, l’OMS note que la définition du microplastique n’est pas « complètement établie ». Le plus souvent, il s’agit d’une particule de plastique comprise entre 1 μm et 5 mm, un nanoplastique ayant une taille inférieure à 1 μm (micromètre). Les microplastiques se répandent dans les fleuves et les mers où ils sont absorbés par les animaux, notamment les poissons, les crustacés et les coquillages. Ils sont issus de la décomposition d’objets en plastique : sacs, bouteilles, etc. Ils proviennent également du frottement des pneus sur les chaussées, du lavage des vêtements synthétiques ou de certains cosmétiques. Leur intégration dans la composition de ces produits (shampoings, gels, etc.) est interdite en France et aux États-Unis depuis 2018.
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