La campagne pour le premier tour de l’élection présidentielle tunisienne anticipée, qui aura lieu le 15 septembre, a débuté hier. Sur France Inter, le journaliste Pierre Haski estime que cette période met en lumière la fragilité de la jeune démocratie tunisienne.
« Quelle est la dernière fois qu’une élection présidentielle s’est déroulée dans un pays arabe sans qu’on connaisse par avance le nom du vainqueur ? […] Pour autant, la campagne qui a démarré hier pour le premier tour montre que tout ne va pas pour le mieux dans la jeune démocratie tunisienne. Ce scrutin risque fort d’être marqué par le désenchantement des Tunisiens vis-à-vis de leur révolution, qui, si elle leur a apporté la liberté, n’a pas encore réussi à transformer le pays. Les problèmes sont de plusieurs ordres. D’abord la fragmentation, avec 26 candidats retenus par l’Instance électorale indépendante. […] Mais surtout, c’est l’apparition de candidats qualifiés de “populistes” qui pourrait créer la surprise. » Pierre Haski
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