Les députés britanniques ont voté hier soir contre la proposition du Premier ministre, Boris Johnson, d’organiser des élections générales le 15 octobre. Dans l’hebdomadaire allemand Die Zeit, l’enseignante en journalisme Imke Henkel affirme qu’un Brexit sans accord ne changerait rien aux problèmes du Royaume-Uni.
« La défaite est le résultat de la méfiance que ses collègues portent au Premier ministre après ses premières semaines au pouvoir. […] Une prochaine nouvelle élection n’est toutefois pas exclue après les décisions de ce mercredi. […] Si Johnson y parvenait, remportait l’élection et organisait le Brexit sans accord le 31 octobre, alors les mêmes problèmes devront être résolus le 1er novembre, comme ils devaient l’être avant la sortie. Dès que le Royaume-Uni cherchera à signer de nouveaux traités commerciaux avec l’UE et à rattraper ce qui aura été perdu avec le Brexit, il devra aborder la question de la frontière avec l’Irlande et des milliards que les Britanniques doivent à l’UE au nom des engagements déjà pris. Et comme auparavant se poursuivra le différend sur la question de savoir quelles règles européennes devront être conservées pour que le commerce soit possible. Le Royaume-Uni n’échappe pas à l’Europe. » Imke Henkel
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