Donald Trump a annoncé samedi dans une série de tweets l’annulation de pourparlers secrets prévus avec les talibans, un groupe djihadiste, et le président afghan, Ashraf Ghani, pour négocier un plan de paix en Afghanistan. Éditorialiste au Guardian, Simon Tisdall estime que l’échec de ces discussions révèle l’impossibilité de dialoguer avec les talibans.
« Le gouvernement de Kaboul sera soulagé que les pourparlers n’aient pas lieu. Sur l’insistance des talibans, Ghani et ses ministres ont été exclus des neuf tours de négociations de retrait à Doha. L’accord proposé aurait assuré la sécurité des troupes américaines qui partaient, mais pas celle des forces afghanes ni des civils – car les talibans s’opposent à un cessez-le-feu national. Les objections de longue date de Ghani, soigneusement ignorées tout du long par Trump et son négociateur en chef, Zalmay Khalilzad, étaient partagées par des anciens commandants militaires et diplomates américains. Ils affirmaient qu’on ne pouvait pas faire confiance aux talibans pour tenir leur parole et que l’Afghanistan pourrait être replongé dans une guerre civile totale, comme dans les années 1990. » Simon Tisdall
Inscrivez-vous pour poursuivre votre lecture !
Essayez gratuitement Brief.me pendant 30 jours.
Sans engagement ni carte bancaire.
Trier par :