Les utilisatrices de certaines applications de suivi des menstruations partagent avec elles des données très personnelles, qu’il s’agisse de la date de leurs dernières règles, de détails de leur vie sexuelle ou de l’utilisation ou non d’une contraception. Or certaines de ces applications transmettent ces informations à Facebook, lui permettant de présenter des publicités ciblées à ces utilisatrices, a rapporté l’ONG Privacy International lundi dans un rapport. Si les applications les plus populaires, telles que Period Tracker de Leap Fitness Group, Clue et Flo, ne sont pas mises en cause, c’est le cas de Maya (plus de 5 millions de téléchargements sur Google Play) ou de MIA (plus d’un million de téléchargements). Après la publication du rapport, Maya a annoncé avoir publié une nouvelle version de son application. Celle-ci ne transmet plus à Facebook de données sur la santé de ses utilisatrices, mais sa version gratuite permet toujours au réseau social de collecter d’autres données pour ses publicités ciblées.
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