Dans un rapport publié hier, l’ONG environnementale Greenpeace affirme qu’une grande partie des matières radioactives considérées comme « valorisables » par les industriels du nucléaire sont en fait des déchets inutilisables. Environ 360 000 tonnes de substances radioactives sont concernées, selon l’ONG, soit près de 90 % de ces matières présentes en France. Greenpeace estime que leur gestion va entraîner un surcoût de 18 milliards d’euros pour la filière nucléaire et l’État, dont 15 milliards d’euros à la charge d’EDF. Dans un rapport publié en juillet, la Cour des comptes avait alerté sur ce risque, estimant que « le volume important du stock existant d’uranium de retraitement suscite des interrogations sur la capacité des exploitants à le réutiliser dans sa totalité et sur les choix comptables retenus ». EDF a déclaré adopter une approche « prudente » de la question en constituant des provisions financières.
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