La Cour constitutionnelle italienne, la juridiction chargée de veiller au respect de la Constitution du pays, a estimé hier que « ceux qui facilitent l’exécution du suicide » d’un patient ne sont pas forcément « punissables ». Elle précise que si le patient est « maintenu en vie grâce à des traitements », s’il souffre « d’une pathologie irréversible » qui lui cause des « souffrances physiques et psychologiques qu’il juge intolérables » et s’il est « parfaitement capable de prendre des décisions libres et conscientes », la personne qui l’aide à mourir ne doit pas être condamnée. La Cour ajoute qu’elle attend du législateur qu’il se prononce sur ce sujet. Elle avait été saisie par la cour d’assises de Milan qui s’interrogeait sur la légitimité constitutionnelle de l’article du Code pénal punissant l’aide au suicide, l’estimant contraire au principe d’« inviolabilité de la liberté personnelle » qui devrait permettre à chacun de « décider de son autonomie jusqu’à la fin de son existence ».
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