Au moins 46 personnes sont mortes en Irak depuis le début, mardi, de manifestations contre le gouvernement dans plusieurs villes du pays, selon des sources policières et médicales citées par l’agence Reuters. Chroniqueur à France Inter, Pierre Haski estime que la victoire l’an dernier sur le groupe terroriste État islamique a relancé les attentes de la population face à un État défaillant.
« Plus de 16 ans après l’invasion américaine qui a provoqué la chute de la dictature de Saddam Hussein, le pays n’a jamais retrouvé son équilibre, ni même réellement l’espoir de l’atteindre. Il reste un État défaillant, dans une région aux allures de poudrière. Il y a certes eu la victoire sur Daech l’an dernier, mais, comme on pouvait s’y attendre, la chute de Mossoul, où avait été proclamé le califat de l’État islamique, n’a pas été suivie d’un retour à la normale. […] La fin de la guerre contre Daech, même s’il continue à y avoir des infiltrations de djihadistes, a surtout relancé l’attente sociale. Le gouvernement, élu l’an dernier avec la promesse de lutter contre la corruption et de réformer l’État, a déçu. Il n’a visiblement pas les moyens ou la volonté de changer la donne en profondeur. » Pierre Haski
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