Donald Trump a annoncé dimanche le retrait de l’armée américaine du nord de la Syrie, où la Turquie prépare une opération militaire contre les forces kurdes, avant d’assurer aujourd’hui que les États-Unis n’avaient pas « abandonné les Kurdes ». Fred Kaplan, spécialiste des relations internationales pour Slate.com, juge que les États-Unis ont intérêt à maintenir leur contingent, sous peine de voir le groupe État islamique regagner du terrain.
« Washington s’est reposé sur les milices kurdes syriennes pour combattre avec force l’État islamique (EI). Quelque 11 000 Kurdes sont morts dans cette lutte. Maintenant qu’ils ont joué le premier rôle en évinçant l’EI de son territoire, Trump les abandonne. […] Les États-Unis n’ont que 2 000 soldats en Syrie, et jusqu’au retrait, seuls quelques centaines d’entre eux stationnaient à des postes d’observation le long de la frontière. […] Compte tenu de leur coût relativement faible, maintenir en place ces troupes serait très probablement “dans notre intérêt”. […] Une fois ces troupes parties, les Kurdes vont devoir concentrer leurs efforts sur le fait de repousser les Turcs. En d’autres termes, retirer le petit contingent américain, qui a agi comme un bouchon de sécurité, pourrait permettre à des milliers de combattants de l’EI pour relancer le chaos. ” Fred Kaplan
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