Julien Odoul, un élu du Rassemblement national du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté, a demandé vendredi à une femme accompagnant un groupe d’enfants d’ôter son voile, exigence à laquelle s’est opposée la présidente du conseil régional. Sur Twitter, Noémie Issan, doctorante en philosophie du droit et juive orthodoxe, qui précise se couvrir les cheveux la plupart du temps, estime que les injonctions à enlever un couvre-chef ne font que renforcer l’attachement qui peut lui être porté.
« Du point de vue de la femme en dessous du voile ou de la perruque, il y a quelqu’un qui a l’impression que la contrainte ne vient pas tant de sa religion que des gens qui luttent pour qu’elle l’abandonne. Ça crée des effets d’adhérence encore plus grands. Du coup, on s’y accroche parce qu’on a l’impression que si quelqu’un veut te l’enlever, c’est que c’est une épreuve, que le garder a d’autant plus de valeur. Ça crée un sentiment de persécution. Et ça fait tout sauf créer les conditions d’un questionnement libre et éclairé. » Noémie Issan
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