Le président américain, Donald Trump, a annoncé hier avoir pris des sanctions financières à l’égard de la Turquie en raison de son offensive dans le nord-est de la Syrie. Dans un éditorial non signé, The Economist estime que seul Vladimir Poutine peut vraiment jouer un rôle pour faire cesser les hostilités.
« Laissons de côté l’hypocrisie de l’Amérique punissant la Turquie pour une offensive à laquelle M. Trump a lui-même consenti plus tôt ce mois-ci. Les sanctions ne contraindront pas la Turquie à mettre fin à son invasion. Pas plus que les condamnations des puissances européennes, dont certaines ont également limité les ventes d’armes à la Turquie, membre de l’Otan. Si quelqu’un peut arrêter les combats, c’est Vladimir Poutine. Le président russe se trouve dans une position délicate. M. Assad est un client et la Russie soutient la reprise du territoire par son régime. D’autre part, la Turquie est un ami précieux et prend part à l’initiative russe pour trouver un accord politique mettant fin à la guerre civile en Syrie. M. Poutine va essayer de pousser les deux camps à un arrangement. Après avoir renoncé à son pouvoir d’influence en Syrie, M. Trump sera un simple spectateur. »
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