49 soldats maliens ont été tués vendredi et un soldat français samedi au Mali lors d’attaques terroristes revendiquées par le groupe État islamique. Bruno Clément-Bollée, général et ancien directeur de la coopération de sécurité et de défense au ministère des Affaires étrangères, estime dans Le Monde qu’il est temps de laisser la première place aux responsables locaux [€], tout en les soutenant et les formant, pour une lutte plus efficace contre les djihadistes au Sahel.
« Nous n’avons plus le choix aujourd’hui pour sortir du piège sahélien. Repensons notre présence, l’image qu’elle projette, comprenons la perception que peut en avoir l’homme du Sahel et tirons-en les conclusions. Sans déserter, acceptons de laisser la première place aux acteurs locaux et soutenons-les dans une posture d’accompagnement. Volonté et compétence existent chez nos partenaires, prêts à jouer leur rôle pour peu qu’ils trouvent pour s’exprimer un cadre d’action totalement redéfini et des alliés décidés. Ainsi, agissant tout aussi activement, mais en deuxième rideau, nous éviterons d’avoir à quitter le théâtre précipitamment et dans la honte, sur la pression populaire. » Bruno Clément-Bollée
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