L’Allemagne célèbre aujourd’hui les 30 ans de la chute du mur de Berlin, survenue le 9 novembre 1989 et préalable à la réunification entre la République fédérale d’Allemagne (RFA) et la République démocratique allemande (RDA) qui a eu lieu en 1990. Les régions est-allemandes ont alors été intégrées à la RFA, mais des différences entre l’Est et l’Ouest demeurent jusqu’à aujourd’hui.
À l’issue de la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis, la France, le Royaume-Uni et l’URSS se partagent la gestion du territoire allemand en quatre secteurs. Cette mesure est censée être provisoire, dans l’attente d’élections libres. Les relations entre ces puissances se dégradent, ce qui conduit en 1949 à la création de la République fédérale allemande (RFA) à l’Ouest – regroupant les zones américaine, britannique et française – et à celle de la République démocratique allemande (RDA) à l’Est (voir carte). Berlin est séparée en deux, Berlin-Est devenant la capitale de la RDA. La RDA est dirigée par un parti communiste allemand unique, le SED, affilié à l’URSS. Pour empêcher les départs des citoyens est-allemands vers l’Ouest, la RDA fait construire en 1961 un mur divisant Berlin et installe une ligne de barbelés – le « rideau de fer » – le long de la frontière avec la RFA. Face à la montée des revendications des citoyens, le bureau politique de la RDA annonce le 9 novembre 1989 l’ouverture des frontières, provoquant un afflux de personnes le long du mur de Berlin puis sa « chute » dans la soirée, ouvrant la voie à la réunification allemande.
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