Les récentes nominations à la direction de la Commission européenne, de la Banque centrale européenne et du FMI de femmes de plus de 60 ans (Ursula von der Leyen, Christine Lagarde et Kristalina Georgieva) sont le symbole d’une évolution sociétale [€], selon la journaliste du Monde Marie Charrel.
« À l’heure où la parole décomplexée des dirigeants misogynes scandalise régulièrement les réseaux sociaux – en août, le président brésilien, Jair Bolsonaro, avait publié sur Facebook un sous-entendu grossier à propos de l’âge de Brigitte Macron –, la montée en puissance de ces femmes a comme un goût de revanche. […] Même s’il reste inférieur à celui des hommes, le taux d’emploi féminin remonte progressivement, y compris pour les plus âgées. Dans l’Union européenne, il est passé de 29 % pour les salariées de 55 à 64 ans en 1997 (51,5 % pour les hommes) à 55,2 % en 2018 (69,1 %). […] Si les retours en arrière sont toujours possibles, la figure de la femme mûre s’imposera sans doute plus facilement ces prochaines années, dans une société en plein basculement démographique. » Marie Charrel
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