De nombreux pays connaissent actuellement des manifestations, comme le Chili, le Liban et la France. Dans un éditorial non signé, l’hebdomadaire britannique The Economist y voit le signe que certains protestataires ne croient plus que leur vote compte.
« Pour diverses raisons, les gens peuvent se sentir particulièrement impuissants ces temps-ci et avoir le sentiment que leur vote ne compte plus. L’une de ces raisons est l’attention accrue portée au changement climatique. […] Les émissions de carbone demandent des solutions internationales qui vont au-delà de ce que peut faire un gouvernement seul et a fortiori d’un vote unique. De plus, les réseaux sociaux, en plus de faciliter les manifestations, peuvent alimenter la frustration politique. Leur usage tend à créer une chambre d’écho et à augmenter le sentiment que les autorités “n’écoutent jamais”. Un phénomène potentiellement lié est l’affaiblissement du contrat au cœur de la démocratie occidentale, qui veut que les perdants, qui peuvent représenter une majorité des votes acceptent que les gagnants gouvernent jusqu’à l’élection suivante. Les millions de personnes dans les rues n’acceptent pas la patience que ce compromis réclame. »
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