Selon une étude publiée la semaine dernière par le centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof), 28 % des maires ne souhaitent pas se représenter lors des municipales en mars et 23 % hésitent à le faire. Le correspondant en France du Temps, Richard Werly, estime que les maires, « élus les plus populaires de France », exercent une fonction qui s’est compliquée [€].
« Les élus les plus populaires de France se retrouvent, une fois élus, coincés entre les attentes de leurs concitoyens qui les perçoivent comme les interlocuteurs obligés pour tous leurs tracas, et une puissance de l’action publique qui leur échappe, face à la mainmise des préfectures et à la concurrence avec les autres collectivités locales (départements, régions). Cette fracture s’est illustrée, à partir de novembre 2018, lors de la crise des “Gilets jaunes”. Au début, de nombreux maires ont été pris par surprise dans leurs communes par ces protestations désorganisées, regroupant des coalitions de mécontents. Ils ont ensuite, souvent, établi le dialogue avec les manifestants, puis se sont retournés vers l’État, avec parfois des conflits ouverts sur les méthodes musclées de maintien de l’ordre. » Richard Werly
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