Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a annoncé hier que 40 % des actions de la Française des jeux, qui entre en bourse aujourd’hui, seraient réservées aux particuliers. La rédactrice en chef des Échos Julie Chauveau estime que le gouvernement cherche à faire revenir le public vers la bourse.
« Le choix politique de l’État vendeur est clair : favoriser le public, diffuser l’image d’un parcours boursier plein de succès pour l’inciter à revenir en bourse, à se constituer une épargne de précaution dans un contexte de taux bas. […] Mais attention, une action ne se gratte pas ! Être amateur de sensations fortes en cochant les cases n’a rien à voir avec le statut d’actionnaire. Et encore moins de petit actionnaire désireux de se constituer un patrimoine ou de préparer sa retraite. Surveiller la bonne santé de l’entreprise sur laquelle on a misé, les conditions de marché qui pourraient faire monter ou baisser le cours est indispensable. […] Ces dernières années le public avait déserté la bourse, préférant laisser son argent sur les livrets A au nom de la sécurité. Espérons que dans les semaines et les mois à venir l’action FDJ se tienne bien. » Julie Chauveau
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