Le Parlement européen a approuvé hier la nouvelle Commission européenne, présidée par l’Allemande Ursula von der Leyen. Dans le quotidien slovène Delo, le chercheur Sasa Presern se demande si la présidente pourra tenir sa promesse de renouveler le projet européen.
« Les pays de l’UE disposent de moins en moins de ressources pour la santé, le système de retraite, la recherche et développement, l’ensemble du secteur public et les salaires minimaux sont inférieurs au seuil de pauvreté dans certains États. Le néolibéralisme a pour conséquence une montée des inégalités sociales, la destruction de l’environnement et l’évasion fiscale. Tout cela crée un environnement idéal pour favoriser l’essor des mouvements populistes et eurosceptiques. […] Ursula von der Leyen entendra-t-elle la voix de ces nombreux économistes qui exhortent la commission à mettre enfin un terme aux effets néfastes du néolibéralisme ? […] Lorsqu’elle dit vouloir mettre en place un nouveau projet européen, s’agit-il de belles paroles ou souhaite-t-elle réellement donner un nouveau cap au Titanic européen ? Changer cette navigation est difficile pour une personne qui n’est pas le capitaine (ce sont les chefs des États membres qui le sont), mais seulement son second. Bonne chance ! » Sasa Presern
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