La conférence internationale sur le climat COP25 s’est achevée dimanche à Madrid. Aucun des États les plus pollueurs n’a promis d’engagements supplémentaires d’ici la COP26, l’année prochaine. Rédacteur en chef de Reporterre, média dédié à l’écologie, Hervé Kempf estime que la COP25 démontre que la diplomatie internationale ne fonctionne plus.
« L’échec de Madrid n’est pas un accident. Il signe l’échec de la construction diplomatique engagée depuis 1992 par les Nations unies. […] Plusieurs grands pays refusent le défi de la coopération. Il n’est pas indifférent qu’ils soient souvent – États-Unis, Brésil, Australie, Russie – des pays immenses et disposant de vastes ressources naturelles, si bien qu’ils sont imprégnés d’une perception physique du monde différente de celle de pays plus densément peuplés, et où l’espace est compté. Mais il est clair que, même si leurs opinions sont divisées et qu’une large partie des populations y comprennent la gravité de l’enjeu, la direction générale est au déni. La signification de cet état de fait est que les sociétés de ces pays riches ne veulent pas aller vers une transformation pourtant inévitable. » Hervé Kempf
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