Shiori Ito, une journaliste japonaise, a obtenu aujourd’hui devant le tribunal de Tokyo la condamnation à 3,3 millions de yens – environ 27 000 euros – de dommages et intérêts d’un homme qu’elle accusait d’un viol en avril 2015. Celui-ci, Noriyuki Yamaguchi, est l’ancien chef du bureau de Washington de la chaîne de télévision japonaise TBS. Même si le mouvement MeToo a été peu suivi au Japon, d’après une étude publiée en mars dans la revue universitaire Journal of Women, Politics & Policy, Shiori Ito y a contribué en rendant public le viol dont elle a été victime en 2017. Quelques mois plus tôt, en juin, le Parlement japonais avait modifié la loi punissant les crimes sexuels, inchangée depuis 1907. Depuis, les violeurs risquent cinq ans de prison au lieu de trois, la définition du viol n’inclut plus uniquement la pénétration vaginale par un pénis et reconnaît que les hommes peuvent aussi être victimes de viol.
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