La reconnaissance faciale est utilisée pour permettre aux propriétaires d’un smartphone de le déverrouiller facilement, mais aussi pour surveiller une population, comme le font les autorités chinoises avec la minorité musulmane ouïghoure. Guillaume Klossa, fondateur du cercle de réflexion EuropaNova, et Philippe Latombe, député MoDem, réclament dans Libération un moratoire sur son développement.
« Si cette innovation ouvre de nouvelles opportunités économiques, commerciales et de sécurité publique, elle pose néanmoins des problèmes d’éthique et d’acceptabilité sociale. Tout comme les débats relatifs à la bioéthique, la reconnaissance faciale et l’utilisation de nos données biométriques imposent de prendre le temps nécessaire pour que la société tout entière puisse décider en connaissance de cause de l’utilisation de cette technologie dans notre quotidien. Nous défendons la mise en place d’un moratoire interdisant l’usage de la reconnaissance faciale pour identifier les individus sans le consentement préalable et éclairé des intéressés, et ce jusqu’à ce que des garanties suffisantes soient établies en termes de sécurité et de libertés fondamentales. » Guillaume Klossa et Philippe Latombe
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