Les autorités saoudiennes ont annoncé hier la condamnation à mort de cinq personnes accusées d’avoir commis en octobre 2018 l’assassinat du journaliste saoudien Jamal Khashoggi, mais aucun haut responsable susceptible de l’avoir organisé n’a été condamné. Chroniqueur au Guardian, Simon Tisdall estime que ce jugement constitue une étape de plus décrédibilisant l’Arabie saoudite dans cette affaire.
« Si le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, estime que la condamnation à mort de cinq malheureux larbins pour le meurtre du journaliste dissident, Jamal Khashoggi, est la fin de l’affaire, il se trompe profondément. Ce meurtre brutal perpétré au consulat saoudien à Istanbul en octobre de l’année dernière a fait honte au royaume, a nui durablement à sa position mondiale et a endommagé irrémédiablement la réputation personnelle du prince Mohammed. […] Les vrais tueurs de Khashoggi attendent toujours d’être dénoncés et punis. Quelle que soit l’histoire de couverture que le régime puisse propager, les graines du doute ont été semées. Pour le prince Mohammed et ceux de son sang, il peut s’agir d’une récolte amère. » Simon Tisdall
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